CARLOS BUNGA

Sa mère, angolaise, fuit la guerre et s’installe au Portugal où il étudie les arts plastiques. 

Le thème de la postmémoire est présent dans des oeuvres telles que Casa nº 17, Detalhe et Mother, (2003), où il revient sur les photographies de la maison de son enfance, sur les souvenirs de sa mère et sur les photographies que celle-ci a gardées. Il ne se voit pas comme un artiste africain ou lié au postcolonialisme, mais il défend l’hybridation et le sentiment d’appartenance pluriel.

Influencé par Antoni Tàpies et Gordon Matta-Clark, il produit des installations spécifiques au site, en créant un dialogue avec l’espace et en interrogeant la construction, la vie et la destruction, en tant que processus de transformation.